Dans plusieurs quartiers de Paris, la pression immobilière s’intensifie, alimentant un phénomène qui bouleverse la vie de nombreuses familles : la vente par appartements, souvent synonyme d’expulsions et de conflits. Depuis quatre décennies, Jean, un locataire du quartier historique du IVe arrondissement, incarne cet affrontement entre particuliers attachés à leur domicile et promoteurs prêts à morceler l’immeuble pour maximiser le profit. Face à ce contexte tendu, les locataires s’organisent en collectifs, revendiquant un droit au logement inaliénable et s’opposant avec force aux méthodes agressives de certains propriétaires. Ce combat est au cœur d’un mouvement citoyen qui réclame justice pour les locataires et une politique de Paris sans expulsions.
Le combat des locataires contre les visites forcées et la vente à la découpe
À Paris, des locataires comme Jean refusent de se plier aux exigences des promoteurs qui cherchent à imposer des visites pour vendre leur appartement, souvent dans des conditions qui bafouent leurs droits. Cet antagonisme est au centre d’une mobilisation croissante, où chaque refus de visite devient un acte de résistance collective.
- Le droit au logement est érigé en rempart contre les pressions incessantes autour des visites imposées.
- Le Collectif des locataires regroupe ceux qui dénoncent l’absence de respect des baux en cours et les démarches abusives des promoteurs.
- À Paris, la vente à la découpe est devenue une pratique répandue, souvent menée sans tenir compte des conséquences humaines.
Benoît Filippi, porte-parole de l’Association des comités de défense des locataires (ACDL), dénonce vivement le non-respect des accords collectifs nationaux dans des immeubles où des propriétaires détiennent la majorité des parts et imposent leur loi.

Les effets dévastateurs sur les familles parisiennes
Les locataires confrontés à ces situations subissent un stress intense. Jean, par exemple, voit menacé un logement où il a vécu toute sa vie familiale. L’annonce soudaine d’une vente et le refus des visites aboutissent parfois à des expulsions sans solution de relogement adaptée.
- Solitude face aux promoteurs : nombreux sont ceux qui se sentent démunis.
- Résistance des locataires : un combat qui unit mais épuise.
- Solidarité logement : un moyen de faire front face aux stratégies de division mises en place par certains propriétaires.
Les recours juridiques et collectifs pour défendre les habitants
En 2025, plusieurs associations de défense locative ont renforcé leur action, aidant les locataires à faire valoir leurs droits, notamment face à des visites refusées ou des expulsions injustifiées.
- Le Syndicat des locataires offre un cadre pour organiser la lutte contre les expulsions et la vente à la découpe.
- Les comités de défense locative accompagnent les habitants dans leurs démarches juridiques.
- La Justice pour les locataires commence à mieux reconnaître ces situations de tension, ce qui se traduit par des condamnations exemplaires à Paris.
Par exemple, en avril 2024, un locataire parisien a été condamné à verser 10 000 euros à son propriétaire après avoir refusé des visites indispensables à la vente du bien. - Parallèlement, des plateformes comme Odyssea Paris proposent des solutions alternatives de logement sur le territoire parisien, orientant vers des offres accessibles malgré la crise.
Une mobilisation citoyenne qui transcende Paris
Au-delà de la capitale, le phénomène de la vente à la découpe inquiète également dans d’autres villes, comme Marseille, où la crise immobilière exacerbe les tensions.
- Un éclairage sur la situation marseillaise met en lumière des défis similaires, invitant à une solidarité nationale.
- Les campagnes de sensibilisation et d’information du Collectif des locataires gagnent en ampleur.
- L’opposition à ces pratiques s’appuie sur des valeurs de stop ventes à la découpe et de respect véritable du contrat social urbain.

Comment s’informer et agir efficacement face aux ventes à la découpe ?
La clé pour préserver un Paris sans expulsions réside dans la connaissance des droits et la mise en réseau des locataires. La méfiance face aux procédures abusives doit se conjuguer avec une action collective éclairée.
- Connaître les spécificités du logement dans les différents quartiers parisiens aide à mieux comprendre les enjeux locaux.
- Participer aux réunions des associations locales et des comités de défense locative permet d’alimenter la solidarité logement.
- Se documenter sur les obligations légales concernant les visites dans les logements loués est fondamental pour anticiper les conflits.
Ensemble, un combat pour le respect de la dignité et de la justice sociale
Au cœur de ces luttes se trouve une exigence simple : que le droit au logement ne soit pas sacrifié aux logiques financières. Le Comité de défense locative incarne cette détermination, animant des initiatives où chaque voix trouve un écho.
- Les actions anti-expulsion sont plus que jamais nécessaires.
- La résistance des locataires exprime la vitalité citoyenne dans la ville lumière.
- Les politiques publiques doivent impérativement évoluer pour protéger durablement les habitants.