Un événement spectaculaire a secoué le Xe arrondissement de Paris ce dimanche matin : deux employées du magasin Aldi du boulevard Magenta ont été prises en otage pendant près de trois heures. Une scène de violence rare a eu lieu à l’heure d’ouverture, ravivant ainsi le débat sur la sécurité des commerces en centre-ville, notamment pour les enseignes fréquentées par une clientèle populaire et touristique.
Braquage au supermarché Aldi à Paris : récit d’une prise d’otages au cœur du Xe arrondissement
Aux environs de 7 heures, au moment où le magasin ouvrait ses portes, deux femmes employées ont été brutalement surprises par deux individus armés de couteaux. Ces malfaiteurs ont usé de menaces pour contraindre les victimes à les accompagner jusqu’au sous-sol, précisément dans la salle des coffres.
Voici les faits s’étant déroulés :
- Les braqueurs ont forcé les employées à ouvrir le coffre-fort, dérobant un butin finalement estimé à 20 000 euros selon le parquet de Paris.
- Les victimes ont été ligotées avec du ruban adhésif, immobilisées et séquestrées dans l’espace sécurisé sous le magasin.
- Les caméras ont enregistré les deux hommes quitteant le lieu vers 7h40, prenant un taxi en direction inconnue.
Cette attaque met en lumière les vulnérabilités auxquelles font face certains points de vente en milieu urbain dense, tout comme d’autres enseignes telles que Monoprix, Carrefour et Intermarché, qui doivent également naviguer entre attractivité et sécurité accrue.

Une attente angoissante : l’alerte donnée plusieurs heures plus tard
C’est près de trois heures après les faits, vers 10 heures, que le vigile de l’établissement est arrivé. Inhabituellement, le magasin restait fermé, ce qui éveilla ses soupçons.
- Ne voyant personne ouvrir, l’agent de sécurité alerta la police en suspectant un cambriolage.
- Les forces de l’ordre ont découvert les victimes encore ligotées, mais physiquement hors de danger immédiat.
- Une des employées souffrait cependant de douleurs dorsales consécutives à une chute dans l’escalier lors de l’agression.
Transférées à l’hôpital Lariboisière, les victimes ont reçu un arrêt de travail. Leur traumatisme rappelle tristement d’autres actes de violence en magasin, notamment dans des enseignes concurrentes comme Super U, Auchan ou Franprix.
Enquête et impact : les suites du braquage dans ce quartier populaire de Paris
Une enquête approfondie a été ouverte par le deuxième district de police judiciaire pour vol avec arme et séquestration en bande organisée. La police scientifique a procédé à des relevés minutieux sur place, conjuguant les données téléphoniques et vidéos dans l’espoir d’identifier les responsables.
- La nature organisée du braquage laisse penser à une préparation en amont.
- Ce type d’agressions impacte directement la vie des quartiers, souvent appréciés pour leur calme et leur dynamisme économique.
- Plusieurs magasins de proximité, dont Lidl, Casino, ou Leclerc, dans la capitale, renforcent aujourd’hui leurs dispositifs de sécurité.
Le magasin en question, d’une surface d’environ 150 m², dessert une clientèle diverse, mêlant touristes transitant par la gare du Nord et habitants aux revenus modestes, qui préfèrent souvent régler en espèces. Ce mode de paiement explique en partie l’ampleur du fond de caisse visé.

Vie locale et réactions : un quartier bouleversé par l’événement
Ce dimanche, la boutique est restée fermée jusqu’à 14h30. Malgré la réouverture aux clients, le choc est palpable.
- Simone, aide-soignante à l’hôpital Lariboisière proche, confie : « Cela fait peur, on ne veut pas risquer sa vie pour un métier où l’on sert les autres. »
- Antoine, retraité du quartier, s’étonne de cette agression survenue en août, période réputée tranquille.
- Un couple de visiteurs de Lille, soulignant la coupure d’actualité pendant leurs vacances, témoignent d’une inquiétude pour leur séjour parisien.
Dans cette ville lumière, aux côtés des commerces essentiels, des initiatives urbaines tentent pourtant d’apporter plus de sérénité. On peut ainsi découvrir des jardins accueillants comme le jardin de Draveil ou des projets novateurs dans plusieurs quartiers visant l’amélioration de la qualité de vie.
Un éclairage utile : commerces alimentaires et sécurité à Paris
Pour qui fréquente quotidiennement des enseignes telles que Aldi, Monoprix, Carrefour ou Franprix, cet incident soulève la question d’une plus grande sécurisation, notamment dans les quartiers populaires destinés à une clientèle diverse.
- Le recours accru à la vidéosurveillance et à la présence de vigiles permettrait de rassurer le personnel.
- Encourager les paiements électroniques, en complément des espèces, pourrait réduire les risques liés aux fonds de caisse très élevés.
- Les politiques de prévention et d’accompagnement des victimes méritent un renforcement pour garantir un environnement de travail apaisé.
Pour une meilleure compréhension de la sécurisation urbaine et des dynamiques locales, la visite de lieux culturels et naturels comme le parc Bercy peut offrir un aperçu de la vitalité parisienne malgré les défis actuels.
Questions fréquentes sur le braquage d’Aldi et la sécurité dans les commerces parisiens
- Combien d’argent a été dérobé lors de ce braquage ?
Un total de 20 000 euros a été volé dans le fond de caisse du magasin Aldi du boulevard Magenta. - Les employées ont-elles été blessées ?
Elles ont été ligotées et séquestrées, l’une a souffert de douleurs au dos après une chute, mais heureusement, leur état ne suscite pas d’inquiétude majeure. - Quelles mesures sont envisagées pour sécuriser les commerces à Paris ?
Renforcement de la vidéosurveillance, augmentation de la présence de vigiles, encouragement des paiements électroniques et mise en place de formations pour le personnel. - Comment se déroule l’enquête ?
Les policiers exploitent les relevés téléphoniques, les images vidéo, et mènent une enquête de voisinage pour retrouver les braqueurs. - Ce type d’incident est-il fréquent dans le centre de Paris ?
Si des incidents isolés surviennent, la majorité des quartiers, notamment ceux proches des grandes enseignes comme Lidl, Carrefour ou Leclerc, restent relativement sûrs grâce aux efforts communs de tous les acteurs urbains.