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Près de 300 migrants déplacés lors du démantèlement de campements dans le 19ᵉ arrondissement de Paris

Au cœur du 19ᵉ arrondissement de Paris, près de 300 migrants ont été déplacés lors du récent démantèlement de plusieurs campements installés entre les stations de métro Jaurès, Stalingrad et Porte de la Chapelle. Cette opération, orchestrée dans le calme avec un important dispositif policier, illustre une fois de plus la complexité de la situation migratoire à Paris, où des centaines de personnes vivent encore dans des conditions précaires malgré de nombreuses tentatives d’évacuation depuis 2015. Face à ce défi humain, les associations comme Médecins du Monde, France Terre d’Asile, et Emmaüs Solidarité continuent d’appeler à des solutions durables plutôt qu’à des démantèlements répétés.

Démantèlement des campements de migrants dans le 19ᵉ arrondissement : chiffres clés et déroulement de l’opération

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Le 5 novembre 2025, une opération d’évacuation a concerné environ trois cents migrants installés dans plusieurs campements entre les stations Jaurès, Stalingrad et Porte de la Chapelle. Parmi eux, une majorité de personnes venues d’Afghanistan et de la Corne africaine, souvent en situation administrative complexe, se sont vues proposer un hébergement temporaire. Trois cars ont été mobilisés pour transporter les volontaires vers des centres d’accueil à Bourges, Besançon et Toulouse, tandis que des solutions en Île-de-France ont également été mises en place.

  • Nombre de personnes recensées : environ 300
  • Personnes prises en charge : 221 migrantes et migrants orientés vers des hébergements
  • Personnes refusant l’assistance : 50, éloignées du dispositif d’accueil
  • Présence policière : importante mais opération menée dans le calme
  • Associations mobilisées : Médecins du Monde, France Terre d’Asile, Utopia 56

Cette évacuation exemplifie une dynamique récurrente depuis plusieurs années dans ce secteur parisien, où les campements, souvent improvisés, se reconstituent rapidement une fois évacués.

Des situations humaines contrastées au cœur du démantèlement

Parmi les exilés, certains refusent de quitter Paris, comme May, une mère soudanaise en situation régulière, attachée à sa fille scolarisée dans la capitale. Elle illustre ce dilemme : rester dans la capitale malgré la précarité, pour ne pas briser les projets personnels et familiaux.

Ali, un jeune Afghan employé comme gardien, vit dans une situation précaire sans solution de logement. Sa volonté de rester et de travailler à Paris met en lumière l’impasse vécue par de nombreux migrants souhaitant s’intégrer pleinement mais confrontés à la pénurie de logements.

  • May : résidence précarisée à l’aéroport Charles-de-Gaulle avec sa fille
  • Ali : employé, sans logement stable malgré son contrat de travail
  • Volonté de rester à Paris : motivée par la scolarisation, l’emploi, la recherche d’intégration

Un défi persistant : plus de 500 opérations de démantèlement depuis 2015

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Depuis 2015, la préfecture de police de Paris a orchestré près de 500 opérations similaires visant à évacuer des campements de migrants dans la capitale et sa région. Malgré ces actions, les campements perdurent, témoignant d’un problème de fond non résolu : le manque criant de solutions d’hébergement dignes.

  • Fréquence des opérations : plusieurs évacuations par an
  • Impact sur les migrants : relogements temporaires souvent non adaptés
  • Réapparition rapide des camps : constante réinstallation à proximité
  • Rôle des associations : accompagnement social et médical, plaidoyer pour des droits

Paul Alauzy, porte-parole de Médecins du Monde, souligne le caractère inefficace de ces démantèlements successifs qui maintiennent les migrants dans une précarité extrême et des conditions de vie indignes, malgré les efforts menés par les acteurs humanitaires comme La Cimade, Secours Catholique, ou encore Utopia 56.

Engagement et réponses associatives face à la crise migratoire

Face aux relocalisations, de nombreuses associations restent mobilisées pour offrir un appui indispensable aux migrants, qu’il s’agisse de soins, de conseils juridiques ou d’aide alimentaire. Elles dénoncent aussi la dimension inhumaine des démantèlements répétés peu suivis de solutions pérennes. Parmi elles :

  • Médecins du Monde : offre des soins et une prise en charge médicale sur le terrain
  • France Terre d’Asile : accompagnement juridique et social pour les demandeurs d’asile
  • Emmaüs Solidarité et Secours Catholique : gestion d’hébergements d’urgence
  • La Cimade : défense des droits des migrants face aux procédures administratives
  • Utopia 56 : logistique et soutien lors des évacuations
  • Armée du Salut et Restos du Cœur : distribution de repas et soutien moral
  • SOS Racisme : lutte contre la stigmatisation et les discriminations
  • Fondation Abbé Pierre : plaidoyer pour l’accès au logement

Des perspectives en suspens pour les migrants déplacés à Paris

Le cas des migrants déplacés dans le 19ᵉ arrondissement met en lumière un enjeu majeur pour la capitale : concilier la gestion urgente des campements avec une politique d’accueil humaine et durable.

  • Politiques publiques : nécessité d’une coordination renforcée entre État, collectivités locales et associations
  • Logement : priorité à la création de places d’hébergement stables et adaptées
  • Accompagnement : renforcement des dispositifs d’insertion sociale, éducative et professionnelle
  • Dialogue : implication des migrants dans la recherche de solutions adaptées à leurs besoins

Malgré le caractère récurrent de ces évacuations, c’est une capitale qui continue de se chercher entre exigence de sécurité, respect des droits fondamentaux et quête d’humanité. Ces histoires humaines dans le 19ᵉ arrondissement, au-delà des chiffres, racontent une ville qui aspire à mieux incarner la promesse d’accueil qui fait la grandeur de Paris.

Questions fréquentes sur les démantèlements de campements de migrants à Paris

  • Pourquoi les migrants s’installent-ils dans ces campements à Paris ?
    Nombreux sont ceux arrivant sans solution d’hébergement, en transit ou en attente de régularisation, cherchant un refuge temporaire dans des espaces publics accessibles.
  • Quelles solutions sont proposées après les démantèlements ?
    Les migrants sont orientés vers des centres d’accueil temporaires dans la région parisienne ou en province, parfois avec des contrats de travail facilitant leur relogement.
  • Pourquoi les campements se reconstituent-ils si rapidement ?
    Manque de places d’hébergement stables et adaptés, complexité des procédures administratives, et choix personnel de rester proche de Paris expliquent cette réapparition fréquente.
  • Quel rôle jouent les associations dans ce contexte ?
    Elles apportent un soutien essentiel médical, juridique, social et alimentaire, tout en militante pour une approche plus humaine et durable.
  • Quelles sont les perspectives pour améliorer la situation ?
    Un renforcement des politiques publiques, la création de solutions d’hébergement pérennes et l’inclusion des migrants dans les dispositifs d’intégration restent prioritaires.

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